Allez, avec la rentrée, c'est reparti. Vous avez bien rendu vos copies, les feuilles n'ont pas été blanches.. finalement, vous avez le cerveau en ébullition permanente... et toujours prêt(e)s à relever le défi..
J'espère que vous avez tous passés de bonnes vacances, à la maison ou ailleurs, et que vous avez bien profité.. Que le soleil était bien présent, qu'il a réchauffer et dorer vos petites peaux livrées aussi parfois aux moustiques, parce que l'été est la bonne saison pour ces petites bêtes envahissantes et surtout gourmandes.
Vous savez quoi, j'exècre les petites bêtes en fait, surtout celles qui ont plus de deux pattes.. alors pour m'exorciser de cette petite "phobie", j'essaie de les regarder d'un autre oeil.. celui de mon objectif
Mais pourquoi donc vous parle-je de ces petites bêtes, vous l'aurez compris, ce sera le sujet pour la semaine du 9 au 16 septembre 2012...
Je vous fais confiance, et j'en suis sûre d'ailleurs, vous allez me trouver des sujets qui vont me réconcilier avec le monde des insectes....
Bonne semaine à toutes et à tous, et merci d'avance pour vos participations.
Saint Enéour (VIème siècle) fait partie de ces saints bretons mythiques (peut être) dont la sainteté n'est pas reconnue par l'Eglise catholique romaine. Il serait arrivée de l'Ile de Bretagne (l'actuelle Grande-Bretagne) en compagnie de sa soeur Thumette, sur un vaisseau de pierre.
Il est cité trois fois dans les cartulaires de Landévennec et de Redon, et on le voit apparaître dans les litanies du Missel de Saint-Vougay. S'il est représenté crossé et mitré dans l'Eglise de Plounéour Menez dont il est le saint éponyme, rien ne prouve qu'il ait été évêque ou abbé.
Il aurait donné son nom aux communes de Plounéour Menez, Plounéour Trez et Plounéour Lanvern.
Non loin de la paroisse de Plounéour Menez, en plein milieu des bois, il existe une roche, dont on dit qu'il s'agissait du lit du saint, qui se retirait à cet endroit pour méditer et se reposer...
Nous l'avons trouvée, non sans mal, les représentations que nous avions la montraient dénudée et sans végétation autour.. voyez plutôt
parce finalement rien ne ressemble à un rocher qu'un autre rocher. Merci à M. Jean-Jacques L. pour ses précieuses indications qui nous emmènent dans des endroits ignorés de nous, et pour le moins fantastiques.
ou Chardon bleu, chardon des dunes, chardon maritime.
Cette plante vivace, commune sur le littoral européen, de la Scandinavie au bassin méditerranéen, est une plante protégée en Bretagne et dans le Nord Pas de Calais, parce que trop souvent cueillie, et ce malgré ses nombreuses épines.
On lui prête des vertus diurétique, expectorales et aussi aphrodisiaques....
Le panicaut est aussi l'emblême du Conservatoire Littoral
Pour le thème choisi ROSINDA par pour la communauté MUSIQUE A COEUR OUVERT, il fallait choisir un titre sur le sujet de ce QUI COMPTE LE PLUS POUR NOUS.
Thème bien compliqué ma foi. Il est tellement de choses qui nous importent dans la vie... Mais il est une chose pour moi qui survole tout cela, ce n'est pas oublier tout ce qui est autour de nous, et penser que la vie, malgré tous ses aléas, est belle et vaut le coup...
Aussi, c'est le grand Jacques qui nous le rappelera avec ce titre :
Début juillet, au cours d'une petite virée "chasse aux cailloux", nous avons eu la surprise de trouver sur la côte quelques spécimens .... Quand je parle de surprise, c'est parce que je ne pensais pas qu'on pouvait en trouver si près du bord de mer....
Franchement, vous voulez que je vous dise, ils étaient aussi beaux que bons....
Comment ça je vous nargue ????
bon cela nous aura permis de patienter jusqu'à la prochaine récolte, nous espérons en trouver cet automne, mais vu les conditions météorologiques des dernières semaines, cela semble fort compromis... Mais soyons optimistes, la nature peut s'avérer être très surprenante
Si nous avons eu une magnifique pleine lune ce week-end,
le ciel de ce lundi est quasiment identique à celui de lundi dernier
(voyez plutôt ICI). Les températures restent cependant agréables..
L'été semble bel et bien fini... les enfants ne regretteront peut être pas trop de retourner sur les bancs de l'école.. en tous les cas, je leur souhaite une belle rentrée..
Pierre Plantée ou Menhir ??? en tous les cas cela y ressemble bien. Il semble que cette "pierre" soit la seule dans la cité de Brest. Elle se trouve à l'angle de la rue Jean Jaurès et de la rue Maria Chapdelaine. Régulièrement elle est peinte en rouge.
La première fois qu'il est fait état de cet endroit date de 1814 quand le "Baron de l'Empire", alors sous-préfet de Brest, le mentionnait dans des études préparatoires de travaux de voierie entre la route départementale n° 2 et la route impériale n° 13. Le site était alors nommé "Le Poteau Rouge". En 1959, Y. Muzellec étudie un peu plus profondément le sujet et démontre que cette pierre (aujourd'hui en plein coeur de la ville) à l'époque en plein milieu d'un champ, parmi lesquelles certaines parcelles portaient le nom de "Park ar Piller ruz" ou "Gwarem ar piller rus".
La tradition orale dit que plus tard, il existait du côté de Lambezellec et de la rue de Paris de nombreux débits de boissons, salles de danses et jeux de boules. "Les militaires et marins circulant en ville ne doivent pas en principe quitter le territoire de la commune de garnison, sauf permission. Comme le territoire de Brest était alors assez exigu, les militaires et marins fréquentaient ces lieux, le point de tolérance était cette pierre matérialisé par une borne dite "Le pilier rouge". Mais cette pierre n'était pas unique.
La spécificité du Pilier rouge est qu'il s'agit d'un monolithe alors que les autres marques n'étaient que des poteaux.
Pour s'assurer de l'origine néolithique de ce monument, il faudrait faire un sondage archéologique. Vu son emplacement, cela semble quasiment impossible.
(renseignements pris dans l'ouvrage du Patrimoine Archéologique de Bretagne : les mégalithes de l'arrondissement de Brest)
Merci à J-Jacques, encore une fois qui nous a fait découvrir cette roche rare en France qu'est le granit orbiculaire. En fait, on n'en connait que cinq filons en France : deux dans le Massif Central, un en Corse, et deux en Bretagne (Ploumanach en Côtes d'Armor, et Porspoder en Finistère)
C'est ce dernier gisement que nous sommes allés voir
L'hypothèse la plus connue concernant la formation de ces roches est qu'elles proviennent d'un liquide magmatique en état de surfusion c'est à dire dont la température est inférieure à la température de solidification, mais encore à l'état liquide. Quant cet état cesse, le magma se solidifie soudainement autour de germes présents dans le magma. Il se forme alors de petites couches concentriques autour des germes, d'où le nom d'orbicules (renseignements trouvés ici)
Le filon n'est pas très grand, et ce ne fut pas très facile de le trouver sur la côte découpée... d'autant plus que la mer avait son mauvais caractère du jour
Quoiqu'il en soit, nous avons fait une bien jolie balade ce jour là, et découvert bien d'autres choses...