Ma découverte de la Bretagne, de l'Irlande, mes photos, mon chat, mes coups de coeur et mes coups de gueule, les randonnées, la nature
C’était notre destination de ce dimanche. Après les multiples tempêtes que nous avons essuyées ces derniers temps, nous ne pouvions pas ne pas nous rendre sur la côte très abîmée par endroits mais qui pourrait nous laisser découvrir de nouvelles choses. En effet, la côte nord du Finistère compte de nombreux îlots qui furent un temps lointain, habités et exploités, et certaines traces de ces vies ont été enfouies sous le sable. Donc…
Nous accèdons à l’ïle Tariec (qui fait partie de la commune de Landeda), par les dunes et la plage Sainte-Marguerite qui est bien découverte puisque nous avons une grande marée. La grande plage de sable fin est toutefois parsemée de flaques et il nous faut jouer les cabris pour sauter par-dessus- les nombreuses flaques d’eau.
L’archipel de Tariec comporte en fait 19 petits îlots. L’Ile Tariec, princioale, a été coupée en deux par les forces des marées pour former l’île de Tariec Bihan (la petite) et L’ile de Tariec Vraz séparées par un banc de sable et galets. C’est sur cette dernière que nous prospecterons le plus longtemps.
L’ïle Tariec est réputée pour avoir connu une activité riche au fil des siècles, en commençant par la période du néolithique pour se terminer à la fin du XIXème siècle.
Dès notre arrivée sur le bord de l’ïle, nous observerons des ruines qui semblent être les vestiges d’une ancienne chapelle.
Au fur et à mesure de notre avancement, nous découvrirons d’autres vestiges, un menhir, un cairn, un ancien four à goémon.
Mais l’érosion a fait son œuvre, et il est vraiment ardu de ne pas confondre de simples rochers avec des structures humaines.
Cependant, nous nous devions de surveiller la marée remontante, et nous n’avons pu « prospecter » plus précisément. Nul doute que nous y reviendrons.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons sur l’estran qui sépare les deux îles, et nous pouvons, sous le sable et les galets, apercevoir le vieux sol de couleur marron. C’est là que Nounours fera ses découvertes.
Des morceaux de poteries, un morceau d’os à demi brûlé, témoignant tous autant qu’ils sont d’activités humaines liées à la découpe et au partage de carcasses d’animaux et à leur utilisation culinaire.
Dans le genre plus récent, Nounours trouvera également une balle de cuivre, datant certainement de la dernière guerre.
Une petite pause casse-croûte et nous repartons quelque peu guillerets grâce à ces découvertes.
Rentrée à la maison, je me suis dans mes ouvrages pour mieux m’imprégner de ce site où nous retournerons sans doute…
Pour en voir beaucoup plus (environ une trentaine de photos, et surtout en plus grand, vous pouvez venir faire un tour par ici